Faut-il arrêter d’enseigner les maths à l’école ?
le 11 août 2012 à 08:17, par Karen Brandin
Cher monsieur Arnoux,
Effectivement la notion de barycentre que de « mon temps » (j’ai 35 ans) on apprennait dès la classe de seconde dans le cours de physique avec la recherche de centre de gravité de plaques homogènes aux formes bien sûr très élémentaires, notion que le cours de maths reprennait à son compte l’année suivante en 1S a été sortie du programme par la réforme en cause dans ce forum. Elle a disparu du programme en première S dans le plan
réduisant à une peau de chagrin les exercices sur le produit scalaire par exemple ; elle a par conséquent aussi disparu en TS où cette notion était naturellement transportée dans l’espace. Elle s’invitait aussi naturellement dans certains exercices sur l’aspect géométrique des nombres complexes.
Pour avoir expérimenté la réforme en classe de première cette année ( bien sûr ce n’est qu’un avis sans compter que le recul manque), je n’ai jamais vu d’élèves plus perdus, plus décontenancés par un programme pourtant très allégé.
En 1ES où j’assurais simplement du soutien (je n’avais pas la charge du cours), j’ai vu des élèves découragées par le peu de consistance du cours sur les suites numériques par exemple ; certains thèmes sont abordés en cinquième avec plus de profondeur.
Bien sûr qu’il faudrait des heures mais personne ne semble prêt à en céder ; et si par bonheur, on nous en accordait enfin pour travailler convenablement alors il n’y aurait pas longtemps à attendre avant d’entendre « qu’il n’y en a que pour les maths », ce qui me met désormais hors de moi quand on voit, terrain oblige, à quel point cette discipline est sacrifiée, pour ne pas dire trahie.
Répondre à ce message