A propos du rapport de l’Académie des Sciences sur l’enseignement de l’informatique
le 11 juin 2013 à 17:01, par ROUX
« on doit relever que ce sont ceux de mathématiques qui ont été les plus nombreux à se proposer pour animer la spécialité ISN créée en 2012 »
La communauté des mathématiques est la mieux organisée, puis vient celle de la chimie et enfin, celle de la physique (écrivons qu’il est même inexact de parler d’organisation de la communauté de la physique).
Ces organisations solides (mathématiques et chimie) et cette inorganisation (physique) se retrouvent dans la réactivité des Inspections Générales (IG) : rapide pour celle de mathématique et lente pour celle de sciences physiques.
L’IG de mathématiques a réagi très vite à l’annonce de la mise en place de l’enseignement de l’ISN au lycée, très bien relayée par les Inspections Pédagogiques Régionales (IPR) : prof’ de sciences physiques, je n’ai absolument pas été tenu au courant des mises en place des formations à l’ISN par mon IPR de sciences physiques...
Et dans mon académie, tous les courriers concernant l’ISN sont signés par l’IPR de mathématiques qui a réalisé une OPA sur l’ISN, même pas hostile puisqu’au fond, en face, il n’y avait personne...
Personne, si ce ne sont quelques enseignants d’informatique de la filière STMG.
Lorsque je me suis réveillé, seul, un peu tard, au moment de la parution au Bulletin Officiel de la circulaire concernant la mise en place de l’enseignement de l’ISN au lycée, j’ai appris que la formation était commencée depuis plus d’un an à raison de 72 heures par an...
Dans les courriers successifs de rentrée de près de 8 pages, année après année, de l’IPR de sciences physiques , rien sur l’ISN...
Répondre à ce message